« On devrait lui parler. Mais pas aujourd'hui. »

Elle voulait que son fils regarde moins la télé, mais en même temps, elle ne voulait pas l'embêter aujourd'hui. Il s'était cassé le coude et avait maintenant un plâtre. Ce n'était pas vraiment sympa pour Noël. Un petit privilège. Mais demain, il n'aurait pas la même chose.
Les deux amoureux qui avait commencé à parler du bébé, se firent plus sérieux. Castle voulait déjà le tenir dans ses bras, pas elle. Fin pas maintenant, elle voulait attendre de long mois. En fait, Kate voulait avoir une grossesse, jusque terme et ne pas entendre parler de couveuse ou de mort in utero. Non, elle voulait accoucher et qu'on lui donne son bébé. Un enfant qui pleurerai et viendrait se réchauffer contre sa poitrine ou dans les bras de son père.

« Moi aussi. J'espère qu'il ira bien. »

C'était la plus grand préoccupation de la brunette pour le moment. Avoir son bébé en pleine forme. La dernière fois qu'elle avait vu son obstétricienne, tout allait bien. Celle ci les avait rassuré parce qu'elle les avait senti stressé. Elle l'était toujours. La seule preuve de vie qu'elle avait de son fils, c'était lorsqu'il bougeait.

« Je pense toujours à ce qu'il s'est passé et ça me fait un peu peur. J'ai vraiment cru revivre la même chose qu'avec Eleonora... J'aurais été incapable de l'expliquer à Hugo. »

Avoir un bébé ça l'épuisait bien plus qu'elle ne l'aurait pensé. Contrairement aux autres femmes qui profitaient du début à la fin, elle c'était tout le contraire. Beck vivait dans l'angoisse. Et le pire était qu'ils en voulaient un deuxième, car elle se souvenait avoir promit de lui faire une fille s'ils avaient un fils... Elle ne se voyait pas le refaire. Mais elle avait le temps pour l'annoncer à son mari. Ou peut être que si elle lui disait tout de suite, il ne se ferait plus de films avec tout un tas d'enfant à leurs côtés.

« Je crois que sera notre unique bébé. Pas de petite fille, désolée. »

« J'aimerai que tu dises ça à Alexis pour voir sa réaction. »

C'est vrai que ce n'était pas la meilleure façon de décrire son unique fille. Peut être la seule qu'il n'aurait jamais. Alexis était spéciale, elle était la première... Kate l'aimait beaucoup, elle aurait aimé être sa mère. Elle était maternelle avec tous les enfants qu'elle croisait en ce moment. Hugo, Alexis, les petites filles de John. Vraiment tout le monde.

« C'est pas les faire grandir qui me fait peur. C'est la grossesse. »

Beckett était sincère avec son mari. Être fatigué après avoir couru toute la journée après leurs enfants, ça ne lui faisait pas peur. Elle courait déjà après les criminels toute la journée. Pas beaucoup de différence au final. Mais la grossesse était beaucoup trop dur pour elle. Après avoir essayé de tomber enceinte pendant des mois, elle ne s'était pas attendu à ça. Mais en même temps, elle en avait totalement besoin, porter un enfant et être mère. Parce qu'au fond elle le savait, elle ne serait pas mère avant d'avoir son fils dans les bras. Ce n'était pas top de dire ça alors qu'elle avait Alexis et Hugo, mais elle avait parfois l'impression de se mentir à elle même.

« Je jalouse Jenny et Lanie. Elles profitent de leurs grossesses. Elles ont l'air détendu. Moi j'ai toujours peur. Il n'y a que quand je travaille que je me sens bien parce que je n'ai pas le temps de penser au pire. Gates veut déjà me mettre derrière un bureau, mais je lui ai dit que je pouvais tenir un peu plus longtemps sur le terrain. J'ai besoin de bouger partout pour ne pas penser que je suis enceinte. »

Elle baissa les yeux honteuse de ce qu'elle allait dire.

« C'est comme une punition qu'on m'impose pendant 9 mois. J'aime notre fils, mais je déteste être enceinte. C'est une horreur qui fait peur... C'est pour ça que je veux que tu viennes avec moi à ces cours. »

A parler bébé, Kate se laissait aller et expliqua à son homme ce que la grossesse représentait pour elle. Ce n'était pas tout beau comme tout le monde le pensait. Elle souriait devant la famille et les amis, quand bien souvent elle avait envie de se recroqueviller et de rester seule avec elle même. Castle se fit très rassurant et en même temps, il essayait de trouver les mots pour lui permettre de mieux vivre sa grossesse.

« Il y a des moments que j'adore, mais la plupart du temps j'ai trop peur pour pouvoir en profiter. »

Ses yeux se baissaient pour éviter de croiser le regard de son mari. Elle finit par se toucher le ventre à la recherche de mouvement, mais ça recommençait. Elle était stressée et bébé était grognon et immobile. Elle comprenait. La détective finit par regarder son homme lorsqu'il lui parla d'arrêter de travailler.

« Tu veux que j'arrête de travailler dès maintenant ? Je fais attention Rick, personne ne va me frapper, moi ou le bébé. Si je suis derrière un bureau pendant cinq mois, je vais avoir l'impression d'être inutile et je vais penser au pire. »

Beckett n'était pas heureuse de l'entendre dire ça. Si elle n'était pas sur le terrain, autant qu'elle reste à la maison à se morfondre sur son sort. Ne plus travailler ne ferait qu'accentuer l'impression de vivre une punition constante.

« De toute façon, je sais que tu vas aller lui parler alors je n'aurais pas le choix. »

D'une toute petite voie, elle lui dit qu'il n'aurait pas besoin de venir, qu'elle irait parler à Gates dès le lendemain lorsqu'elle retournerai au boulot. C'était nul ! Une punition de plus pour la jeune femme qui en avait déjà marre. Elle aurait aimé être une chèvre pour n'avoir à être enceinte que durant 5 mois.

« Une raison de plus de détester cette grossesse. Si je n'aimais pas notre fils, il y aurait longtemps que j'aurais abandonné. »

« Promets moi de ne répéter ça à personne. Je ne veux pas passer pour un monstre. »
« T'aimes pas le bébé maman ? »

« Poussin, ne t'inquiètes pas pour maman. Tout va bien. »

Kate se voulait rassurante avec son fils, elle n'aimait pas le voir paniqué. Il était encore trop petit pour avoir à penser à toutes les complications de cette grossesse. Mais ce devait déjà être trop tard parce que le petit regardait son ventre avec inquiétude. Elle lui prit sa petite main et la déposa sur son ventre avant d'aller lui faire un bisou sur le haut du crâne.

« Mais papa ne peut pas venir avec moi parce que je ne pourrais pas le protéger. Je dois protéger le bébé avant tout... »

La brunette savait que ça n'allait pas plaire à son mari, mais elle espérait quand même qu'il comprendrait. Maintenant elle devait se protéger deux fois plus qu'avant et le savoir non armé derrière était une distraction en plus. Mais en pensant à tout cela, elle comprenait qu'il avait totalement raison. Elle était incapable d'être détective sur le terrain à présent. Elle allait devoir se résigner à rester derrière un bureau et aux interrogatoires. Même pas sur pour ces derniers, car c'était une des parties les plus grisantes de son métier, réussir à tirer des aveux, et les autres détectives voudraient le faire eux même.

« Papa n'aime pas faire la paperasse alors on verra comment on fait, mais soit sur qu'on viendra te chercher tous les jours à l'école et qu'on aura toujours une histoire à te raconter. »

Beckett demanda à son fils d'aller éteindre la télé et de jouer avec ses nouveaux jouets et il le fit. Elle en profita alors pour regarder Castle avec des yeux totalement perdus. C'était le cas de le dire. Elle perdait tout avec sa grossesse et ça commençait à lui peser. Jusqu'à présent elle n'avait rien dit, mais maintenant ça devenait trop dur, trop lourd pour elle.

« Tu veux lui parler ? »

Demanda-t-elle au beau milieu de nul part, parce que ça faisait parti de ces moments qu'elle aimait bien. Lorsqu'il s'allongeait avec elle et qu'il parlait à leur enfant. Pendant cinq minutes elle se détendait et bien souvent elle s'endormait. Dormir était sa sortie de secours. Mais aujourd'hui, elle voulait l'entendre parler, rassurer leur bébé, lui dire qu'il était aimé malgré tout ce qu'il s'était dit.

« Moi je veux parler. »

Kate suivit ses hommes jusque dans leur chambre et elle s'allongea. Elle les laissait faire en restant silencieuse. Étant la seule femme de la pièce, elle n'osait pas trop montrer sa sensibilité, mais ce n'était pas simple. Ils parlaient au bébé et l'écoutaient, parfois, elle avait droit à un câlin et un bisou. C'était agréable. Elle aimait.

« Je le sens vous répondre. »

Castle devait l'entendre avec le casque, mais Hugo n'avait que ses mains pour sentir et il n'était pas au bon endroit. Alors sa maman poussa un peu la main du papa et posa celle de son fils la où sa bougeait. Son sourire n'avait pas de prix. Et comme il était un petit garçon malin, il se pencha et mit son oreille contre le ventre.

« J'entends son cœur.... »

Hugo devait entendre le cœur de sa maman, mais elle ne lui dit pas et lui caressa le haut du crâne. Rick et le petit se remirent à parler à l'enfant. Beck se laissa retomber dans les oreilles et tourna le visage vers la fenêtre. Le fait que ses hommes prennent si soin d'elle la touchait et elle craquait doucement à cause de toute cette tendresse. Tournant doucement le regard vers eux, elle les vit sourire et rigoler alors elle se redressa sans leur retirer leurs moments, mais elle les emprisonna dans ses bras.

« Je vous aime mes petits gars. Vous rendez tout beaucoup plus facile, surtout ça... »

La jeune femme montra son ventre et le caressa tout doucement. La grossesse s'était dure et désagréable, mais ça valait le coup. Elle allait accueillir un petit garçon dans quelques mois. Ça allait faire plaisir à son homme et à son fils, sa famille.

« Vous lui avez parlé de quoi au petit frère ? S'il sort de mon ventre et qu'il parle de super héros, je vais devoir lui faire la tête. »
« Mais non maman, tu lui feras des bisous et des câlins, comme à moi et papa. »
« Tu es trop intelligent. »

Le pauvre petit ne comprenait pas tout, mais il oublia grâce à un bisou. Puis la brunette se pencha sur son homme et l'embrassa avec tendresse. L'enfant s'intéressait à son ventre alors elle resta près du visage de son mari.

« Merci de tout faire pour que je change d'avis sur cette grossesse. Quand je suis avec vous et que vous lui parlez, je me sens bien. Ce n'est plus la grossesse punition, c'est juste la grossesse la plus magnifique... En fait il faudrait que vous puissiez lui parler en permanence. Il bouge en vous entendant. Même si c'est probablement des mouvements dans son sommeil, il bouge et c'est génial. »

Le bas de son ventre se tendit avant de se relâcher et ça la fit rire. Elle avait de gentilles contractions depuis plusieurs jours déjà. Rien de grave, ce n'était pas douloureux et ça la faisait sourire. C'était principalement lorsqu'elle était émue.

« Tu as senti ça ? »
« Moi j'ai senti. Fais encore maman ! »
« C'est bébé qui décide poussin. Maman elle ne peut pas faire ça toute seule. »

L'enfant toqua sur le ventre de sa mère, et pendant une seconde Kate eut peur de se prendre un coup de plâtre massif sur le ventre, mais ce premier fit très attention et toqua à hauteur des fesses du bébé. Bébé qui répondit pas un coup de pied dans la vessie de sa maman, mais elle ne pouvait pas filer car son monstre voulait parler à la crevette.

« Refais petit frère, c'est marrant. »

Il n'y eu pas de nouvelle contraction pour Hugo, mais le petit avait autre chose en tête. Ca le travaillait et il finit par regarder ses parents avec de grands yeux. Il était adorable comme tout... Jusqu'à ce qu'il parle.

« Comment on fait les bébés ? Puis comment le bébé il va venir avec nous ? Il va être là pour la prochaine fois que le papa Noël vient ? »
« Ton papa sait tout ça mieux que moi mon poussin, tu devrais lui demander à lui. »

L'enfant et la mère se mirent à fixer l'écrivain.

Kate avait lancé son mari dans une explication qu'il n'arrivait pas à gérer. Comment le bébé avait été conçus. Comment le bébé allait arriver. Mais le petit s'en moquait un peu au final, il perdit vite son attention pour partir au salon et les deux adultes se retrouvèrent seuls. Castle ne mit pas longtemps avant de se plaindre gentiment de la galère que c'était d'expliquer les choses à un enfant.

« On s'était entendu pour dire que c'était toi qui expliquait ça si c'était un garçon. Mais si tu veux, je pourrais lui expliquer. »

La belle n'y voyait pas d'inconvénient. Elle pouvait très bien s'assoir avec son fils et lui expliquer. Se serait surement plus simple parce qu'elle portait le bébé et qu'elle pourrait lui montrer.
Son mari la quitta à son tour et elle rangea ce qu'ils avaient utilisé pour écouter le bébé avant de les rejoindre. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait. Les chiens étaient tout fous, mais en s'approchant du comptoir elle vit le chat. Son médecin lui avait dit de faire attention aux chats. Elle pouvait attraper la toxoplasmose et ça pouvait être mauvais pour le bébé. Mais son fils courut vers elle et elle savait d'avance ce qu'il allait lui demander.

« Maman on peut garder le chat ? »
« Non. »

Kate devait être ferme avec son fils, mais celui ci lui brisa le cœur lorsqu'il se mit à pleurer en disant qu'elle ne voulait pas son bonheur. La belle vit sa coquille se fendiller à son tour. Ce n'était pas vrai. Elle aurait donné sa vie pour son fils, mais pour ce chat... Ce chat n'était rien pour elle et elle ne voulait pas de complications en plus dans sa grossesse. Hugo ne pouvait pas comprendre ça.

« Hugo, poussin... Tu sais bien que je ferais tout pour toi, mais les poils de chat ce n'est pas bon pour le bébé. »

L'enfant la regarda avec un regard triste, alors elle accepta de le garder pendant un temps, juste pour voir si ça pouvait fonctionner. Mais avant qu'elle n'ai pu le dire, Hugo donnait un coup de plâtre avant de s'enfuir dans sa chambre, en colère, remplit de violence. La maman planta son regard par terre avant de regarder vers le haut des escaliers. En n'entendant rien, elle alla près de son mari pour essayer de discuter de ce qu'ils devaient faire.

« Tu veux bien aller lui parler, il va me faire la tête pendant quelques jours. »

L'histoire du chat avait mal tourné et ça lui avait fait du mal de voir son fils malheureux. Son mari avait du aller le voir et elle était restée dans la cuisine pour faire des chocolats chauds. Le chat n'essayait même pas de l'approcher, il préférait jouer avec les chiens. Il était mignon et ronronnait comme un petit moteur. Elle ne pouvait pas ne pas vouloir de lui, ce n'était qu'à cause de sa grossesse. Mais lorsque son fils revint pour s'excuser, elle craqua, elle ne pouvait pas lui dire non... Ce n'était pas bien de dire tout le temps oui, mais pour aujourd'hui sa passerait.

« Tu peux le garder si tu promets de t'en occuper. »

C'était beaucoup demander à un enfant de trois ans, cependant il pouvait faire des choses. Il changeait l'eau des chiens tous les jours et les nourrissait. Il pourrait le faire aussi pour le chat. Pour ce qui est de la litière, elle allait devoir voir ça avec le chef de la maison. Kate ne savait pas trop ce qu'elle devait éviter avec le chat, mais elle allait faire des efforts pour le garder et rester en bonne santé.

« Merci maman. »
« Prend ça et va jouer avec tes cadeaux de Noël. »

Elle lui tendit un biberon de chocolat chaud et l'envoya jouer. Il prenait parfois le biberon quand il était fatigué, pour certaines occasions, lorsque Beck voulait parler à son homme sans avoir à gérer de bêtises... La brunette donna une tasse fumante à son mari avant de le suivre jusqu'au canapé où elle se retrouva contre lui. La journée était tranquille alors autant en profiter. Sauf que le silence qui régnait n'était pas normal. Pas de chiens fous, pas de chat en vue, pas de rires d'enfant.

« Il est en train de faire une bêtise... »

Beckett n'avait même pas besoin de le voir pour le savoir, c'était évident. Elle se leva tout de même du canapé et elle partit à la recherche de son fils. Elle le retrouva vite, dans la salle de bain, avec tous les animaux, en train de verser le contenu de son biberon sur son plâtre. Elle l'engueula sans même avoir besoin d'y réfléchir, lui attrapant son biberon et le secouant un peu pour qu'il arrête. Les chiens et le chat étaient déjà en train de boire ce qu'il y avait sur le sol, mais elle y jeta une serviette avant de sécher au mieux le bras de son fils. Celui ci était de nouveau en larmes... Et dire oui une deuxième fois, reviendrai à dire oui toujours.

« Pourquoi t'as fait ça ? »
« Je voulais un plâtre marron... »
« Tu aurais du demander, on l'aurait colorier tous ensemble. Ça c'est une grosse bêtise. File dans ta chambre. »

Kate ne ressentait pas souvent de la colère contre son fils, parfois elle lui en voulait un peu et le pardonnait juste après, mais là, elle avait un raz le bol. Il avait ce plâtre et faisait pas mal de petites bêtises ces dernières semaines. Pas de trucs trop grave, mais ça l'agaçait. Doucement. Aujourd'hui avait été la goutte qui faisait déborder le vase. Puis elle savait à présent qu'elle attendait un garçon et qu'elle aurait probablement à revivre les mêmes choses dans 3 ans. La maternité lui pesait un peu, elle adorait ça, mais ne savait pas comment s'y prendre. Puis Castle, bien que très présent ne pouvait pas l'aider à se sujet. Il ne serait jamais mère. Cependant ce n'était pas à lui de se prendre pleins de méchancetés en pleine tête alors elle retourna s'assoir avec lui sur le canapé sans un mot. A peine avait il fini de parler que le petit garçon descendait les escaliers. Il pleurait toujours et arriva en courant entre ses parents, réclamant câlins et réconfort.

« Pardon pardon, je veux pas retourner à l'orphelinat... »
« Poussin, on en a déjà parlé, on ne te renverra jamais à l'orphelinat, mais tu as fait une bêtise. Alors tu dois rester dans ta chambre un peu plus longtemps et quand tu reviendras on pourra parler. Tu pourras redescendre quand la grande horloge de ton réveil est sur le 6. »

Une demi heure c'était long pour un enfant, mais elle en avait besoin pour se détendre et être calme pour lui parler. Le petit repartit toujours très triste dans sa chambre et elle s'installa sur le canapé en posant sa tête sur les cuisses de son homme. La position allongée l'aida à se détendre et elle s'endormit. Elle en avait bien besoin, mais en ouvrant les yeux, elle découvrit son fils contre elle, lui aussi endormi. Elle n'osa pas bouger pour ne pas le déranger, mais elle leva quand même les yeux vers son mari pour savoir ce qu'il s'était passé pendant qu'elle dormait. Sa colère était partie... Elle était de nouveau à la botte de son fils et voulait le câliner. C'est ce qu'elle fit ce qui réveilla le petit.

« Papa il a dit que je pouvais venir là. »
« Bien sur que tu peux, d'ailleurs tu devrais aller faire un bisou à papa parce qu'il a nettoyé ta bêtise. »

L'enfant se tortilla pour aller jusqu'à son père et le couvrit de bisou. Kate en profita pour se rassoir. Il était temps de parler de la bêtise qu'il avait faite un peu plus tôt dans la journée.

« Maman elle est un peu grognon, c'est pour ça qu'elle a crié, mais ce que tu as fait est vraiment pas bien. Tu aurais pu te faire mal, et je sais que tu ne veux pas retourner voir le docteur tout de suite... Puis tu donnes encore plus de travail à papa alors qu'il travaille déjà beaucoup pour nous. »