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PV ♦ my so-called strife (ft. Peter)

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Anonymous Invité Invité
MessageSujet: Re: PV ♦ my so-called strife (ft. Peter) PV ♦ my so-called strife (ft. Peter) - Page 2 EmptyMer 24 Oct - 20:30


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« my cross to share »
Olivia&Peter
C'était ce qu'elle était et parfois, je me demandais si elle l'avait toujours été ou s'ils avaient fait ça d'elle. Walter, William Bell, son beau-père violent... qu'avaient-ils bien pu provoquer en elle pour qu'elle manque si peu de confiance en elle. Qu'elle soit à la fois si forte, si confiante dans ses talents d'enquêtrice et d'agent du FBI, mais terriblement inconsciente de combien elle était belle, compatissante, obsédante,... Je le voyais chaque jour, dans son regard. Ce « Pourquoi moi ? » qui me rendait fou. Qui me donnait envie de hurler jusqu'à ce qu'elle le comprenne. Ca n'était pas juste un « Pourquoi pas elle » de dépit, c'était un « Pourquoi quelqu'un d'autre qu'elle ? Qui d'autres qu'elle ? ». Et là, après lui avoir fait l'amour, le « Personne » que j'avais toujours en tête n'avait jamais connu d'égal. Personne ne la valait. Personne ne méritait mieux qu'elle. Et moi, égoïste homme que j'étais, je ne voulais qu'elle. Je n'avais toujours voulu qu'elle. Je pourrais attendre dix ans pour elle, cinquante ans, une éternité. Parce qu'elle... C'était elle. J'étais prêt à tout accepter pour ça. Je l'avais fait jusqu'à présent, je n'allais pas arrêter, maintenant que je l'avais goûté.

J'avais commis une erreur, une grave erreur, la pire de toute. Et malgré ça, elle continuait de me désirer, de trouver l'oubli dans mes bras. Même si l'oubli était éphémère, la menace du lendemain identique à la veille brutalement présent. Ca n'était pas une absolution de mes fautes, c'était une amnésie temporaire, salvatrice, parce que la tension avait besoin de retomber. Parce qu'elle avait besoin de rejeter un peu de sa colère et de son désir, pour pouvoir continuer à supporter cette situation intenable. Laissé s'échapper une partie de la pression avant qu'elle n'augmente de trop. Comme une cocotte minute au bord de l'explosion. Bien sûr, il aurait été plus simple que nous parlions. Qu'elle mette des mots sur ses ressentiments, sur ses désirs et ses peurs. Il aurait été plus simple qu'on se mette à une table, autour d'un verre et qu'elle me crache à la figure tout ce qu'elle ressentait... mais quand exactement avions-nous fait les choses simplement ? L'avions-nous seulement fait une seule fois ? Elle l'enfant maltraitée et moi le garçon abandonné. Comment étions-nous censé savoir comment nous comporter pour notre propre bien ? Olivia était la relation la plus sérieuse - au même titre que la plus complexe - que je n'avais jamais vécu. Quant à elle... je n'avais pas de mal à imaginer qu'elle n'avait eu que peu de relation aussi importante. Bien sûr il y avait eu John Scott, cet agent qu'elle avait continué d'aimer et de chercher par-delà sa mort, me faisant expérimenter pour la première fois la jalousie envers un proche de la belle Dunham. Mais hormis lui ? Qui y avait-il eu ?

Elle se sentit mal à l'aise sous mon regard scrutateur alors que je l'avais remise sous l'eau et s'échappa à ma vue, me tournant le dos, se cachant à mes yeux et je ne pus m'empêcher de soupirer. Ça y est, c'était terminé. Elle allait tourner la page et faire comme si. Les mots tant craint ne vinrent pas cependant. Pas de « Oublions ça », mais juste une suite logique à ce qu'il se passait dehors, un simple changement de sujet. C'était déjà ça. Bien mieux qu'une demande d'oubli. Je quittais à mon tour de la douche, attrapant une serviette pour me sécher rapidement avant de l'enrouler autour de ma taille. Je souris à l'attention d'Olivia en me rendant dans la chambre. «
Non, tu n'es pas expressément demandée au labo », concédais-je. « Tu as même pour ordre du Docteur Bishop de te reposer. Je crois qu'il a eu assez peur pour toi. » Je récupérais mes affaires, non sans en chercher certaines, pour me rhabiller, alors qu'elle m'annonçait qu'elle allait m'appeler un taxi.

Je comprenais qu'elle n'ait absolument pas envie de venir. Walter avait une sorte de sixième sens étrangement présent lorsqu'il s'agissait de deviner la tension sexuelle émanant entre nous. Je ne doutais pas qu'il sentirait immédiatement que je n'avais pas passé la nuit sagement allongé dans le canapé de la blondinette. Si nous arrivions tous les deux, nous aurions tous les deux à subir son regard inquisiteur. Je pouvais le supporter, pas elle, pas maintenant. J'espérais juste qu'elle profiterait vraiment de ce moment pour se reposer et pas pour s'enfoncer dans l'oubli autre que celui que mes bras avaient pu lui apporter. La laisser seule me faisait mal. Pas parce que je voulais encore être avec elle - même si cela paraissait évident - mais aussi et surtout parce que mon inquiétude n'était pas descendue. Elle avait momentanément été oubliée, mais elle revenait au galop et la laisser seule, avec tout ce qu'elle pouvait faire, tout ce qu'il pouvait lui arriver, n'était pas pour me convaincre de partir sans protester.

Je me mordis la joue pour me taire, alors que je revenais dans le salon, où elle se tenait toujours, le téléphone encore dans la main après avoir donné son adresse pour qu'on vienne me chercher. Comme si elle avait lu dans mes pensées, elle m'assura qu'elle saurait se débrouiller seule, que je n'avais pas à m'inquiéter pour elle et je fondis dans son regard pour y trouver le mensonge, le message caché, les intentions dissimulées. Ses yeux ne reflétèrent que nos ébats, notre amour qu'elle n'arrivait à accepter pour l'instant, son besoin de lâcher prise momentané qu'elle devait désormais renfermer dans sa boite, priant que je le comprenne et lui laisse le temps. Ça n'était pas un « Oublions-ça », mais un « Reportons-le à plus tard ». Une porte fermée, mais pas close. Je hochais la tête en réponse, lui accordant ce sourire qu'elle m'avait si souvent inspiré depuis notre rencontre, bien décidé à lui montrer que oui, je la comprenais et que je l'attendrais toujours.

Je passais une main dans mes cheveux, me grattant le crâne, ne sachant pas trop quoi faire en attendant le taxi. Par dépit, sachant que le seul sujet de discussion que j'avais envie d'aborder était tabou, ne pouvant pas cuisiner à défaut d'avoir quelque-chose de correcte pour un petit déjeuner, je m'astreignis donc à ranger le matériel de couchage qui trônait encore sur le divan, inutilisé et oublié jusqu'alors. «
Je te mets ça où ? », lui demandais-je en prenant la couverture, sachant déjà que l'oreiller avait été pris sur son lit encore fait quelques heures plus tôt. Étonnamment, le fait que je la suive pour ranger tout ça suffit à faire défiler le temps assez rapidement pour que je n'eus pas d'autres moment de malaise avant l'arrivée du taxi. Je grognais malgré tout légèrement. Même avec un grand malaise, je préférais la compagnie d'Olivia plutôt que son éloignement. « Bon et bien, c'est l'heure ! », dis-je en récupérant ma veste et en me dirigeant vers la porte. Je me retournais vivement, surpris de la trouver si proche de moi alors qu'il s'avérait qu'elle m'avait suivi, probablement pour bien refermer la porte derrière moi. Elle aurait presque pu me toucher si elle n'avait pas fait un pas en arrière à mon geste. « Olivia. N'hésites pas à appeler au besoin, d'accord. Même si c'est juste pour aller te racheter une bouteille de vin et du bacon... » Surtout si c'est pour te racheter une bouteille de vin, songeais-je malgré moi, sachant que l'agent Dunham avait tendance à cacher des bouteilles d'alcool pour les cas difficiles. Elle n'était pas alcoolique. Avec ce qu'elle avait vécu enfant, elle n'avait pas vraiment l'habitude de boire et détestait abuser de ses limites qui étaient déjà bien hautes. Mais quand elle le faisait, seule, c'était toujours parce que les choses n'allaient vraiment pas du tout. Et encore une fois, je préférais largement être le punching-ball de ses émotions furieuses, que de la savoir se vider seule dans des activités sommes toutes dangereuses. Je hochais la tête, bien décidé à entériner mes craintes au moins jusqu'à mon départ de chez elle et pivota à nouveau sur moi-même pour ouvrir la porte et sortir. Ne pas me retourner encore et encore me fut difficile, je m'astreignis cependant à ne le faire qu'une fois, après avoir passé la porte, après qu'elle se soit calée entre celle-ci et sa chambranle pour m'empêcher de re-rentrer et après un temps plus que nécessaire lorsque deux amis se séparent jusqu'au lendemain. « A plus tard, Dunham. », dis-je avec conviction. Ça n'était pas une question, ni vraiment un ordre. Juste une affirmation. C'était mon unique limite à sa demande. Je concédais de lui laisser du temps. Mais je voulais pouvoir la voir. Je voulais que la porte possède une fenêtre, qu'elle soit atteignable au moins pour Peter Bishop, l'ami et collègue, l'homme qui s'inquiète pour sa partenaire, qui a besoin d'échanger ses idées avec elle sur les affaires en cours pour pouvoir sereinement rentrer chez lui en sachant le grand méchant sous les barreaux. J'avais besoin qu'elle se ré-ouvre au moins un petit peu au collègue qu'elle avait jusqu'alors mis dans le même sac que l'amoureux.

Je lui accordais un dernier sourire dont j'avais le secret - décidé à retrouver au moins cet aspect de l'ancien Peter, celui d'avant l'autre monde - et m'éclipsais pour de bon, direction d'Harvard, avec pour seule pensée : Olivia Dunham.
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PV ♦ my so-called strife (ft. Peter)

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