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Salomé & John

« Le Croissant de Lune d'Artémis. »

John commençait petit à petit à prendre connaissance qu’en dehors de ces foutus bouts de métal qu’il avait aux fesses et qui voulaient sa peau, il existait aussi un monde étrange, peuplé d’êtres surnaturels. Des humains comme lui dotés de pouvoirs, mais également des créatures de toute sorte. Jamais il n’aurait cru cela possible et pourtant, le jeune homme devait bien se rendre à l’évidence, le monde était décidemment bien loin de ce qu’il paraissait aux yeux du communs des mortels. Encore novice sur ce terrain là, il avait bien d’autre chats à fouetter que vraiment ce soucier de vampires, de sorciers et autres pour le moment, comme rester en vie pour pouvoir sauver la Terre de Skynet dans le futur. Cependant, il avait entendu parler d’un objet qui permettrait à son possesseur d’avoir un instinct plus développé et d’être plus habile au tir. Ce bracelet était tout à fait ce dont John avait bien besoin pour se protéger des cyborgs, car malgré Cameron, sa mère et son oncle, le lycéen savait qu’il ne pourrait pas toujours compter sur eux, et puis c’était lui qui était censé sauvé le monde non ? Et pas l’inverse !

John étant un petit génie de l’informatique –autrement dit un hacker- avait réussi à dégoter facilement l’emplacement du croissant de Lune d’Artémis et avait décidé de garder cette information pour lui et d’aller se le procurer d’une manière ou l’autre sans prévenir qui que ce soit. Il en avait vraiment ras-le-bol d’être materné comme un enfant. Il se rendit à la boutique d’antiquité en fin d’après-midi, juste un peu avant la fermeture, peut-être y aurait-il moyen d’entrer en possession de l’objet de manière tout à fait respectable et civilisé. Evidemment John n’était pas stupide, ce genre de bien n’était jamais mis à la disposition du premier venu, mais sait-on jamais ? Peut-être aurait-il la chance de son côté pour cette fois-ci.

Il avait espérait en venant à cette heure avancée de la journée, que plus personne n’aurait l’idée comme lui de se présenter au Gordon’s Antiquity juste avant sa fermeture. John eut la mauvaise surprise en entrant de voir qu’il ne serait pas le seul « client » de fin de journée. Visage impassible, la stature droite, un révolver dans la poche interne de sa veste –il ne sortait que rarement sans-, il s’avança vers le comptoir pour s’adresser au gérant, mais se fit bousculer par un individu avant d’avoir pu faire ne serait-ce qu’un pas. Dans sa chute sa main se porta instinctivement à sa veste.

=> Action 1 : John se reprend et ne sors pas son arme.
=> Action 2 : John ne réfléchit pas et tire l’arme de la poche de sa veste.

John Connor a écrit:

Il se fit bousculer par un individu avant d’avoir pu faire ne serait-ce qu’un pas. Dans sa chute sa main se porta instinctivement à sa veste.

=> Action 1 : John se reprend et ne sors pas son arme.
=> Action 2 : John ne réfléchit pas et tire l’arme de la poche de sa veste.

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Salomé était en pleine recherche, il fallait qu’elle retrouve où se trouvait le Croissant de Lune d’Artémis. En effet, Buffy Summers, la grande tueuse de vampire, avait demandé à la jeune blonde d’aller rechercher ce bracelet mais elle n’avait aucune idée de l’endroit où il se trouvait. Pourquoi la Tueuse avait-elle décidé que c’était à la belle Salomé d’aller à sa recherche ? Elle lui avait pourtant bien dit qu’elle ne voulait pas faire partie de son armée de tueuses potentielles ? Pourtant, ce que Buffy avait à lui offrir lui plaisait : un entraînement auprès de la meilleure. Et la blondinette en avait besoin pour affronter son pire cauchemar : Katherine Pierce était de retour dans sa vie et ça ne lui plaisait pas du tout… Alors, le Croissant de Lune, ce bracelet qui pouvait rendre meilleur un chasseur, les rendre plus instinctifs et meilleur tireur, ça ne pouvait qu’être un plus dans sa quête de vengeance sur ce vampire de malheur. Alors, un peu à contre cœur, elle avait accepté ce job que lui proposait Buffy parce que la jeune femme lui avait dit qu’il serait à elle si elle le trouvait mais après qu’ils l’aient examiné. Qu’avait-elle donc à perdre de se lancer dans cette aventure ? Pas grand-chose alors elle s’était mise à la recherche de cet objet rare et dont on avait vite perdu la trace aux fils des ans. Mais, au bout de quelques jours de recherche, elle avait retrouvé sa trace : c’était une certaine Gordon qui avait racheté l’objet et aujourd’hui, il était en possession de son arrière-arrière-petite-fille : Melinda Gordon. Or, Salomé avait déjà remarqué qu’une boutique d’antiquité portait son nom et qu’il était tenu par cette jeune femme justement.

La journée touchait à sa fin, ce qui voulait dire que le magasin allait bientôt fermer ses portes. La blondinette jeta un regard sur sa montre et vit qu’elle allait devoir se mettre en route rapidement. Attrapant en vitesse sa veste, un pieu – au cas où – et ses clés de moto, elle se mit en route pour le Gordon’s Antiquity. Il fallait qu’elle arrive avant la fermeture, absolument. La tueuse n’était pas certaine qu’il n’y avait pas d’autres personnes sur le coup, après tout, c’était une légende assez connue que celle de ce bracelet. Elle espérait donc que le bracelet se trouvait toujours là-bas mais quelque chose lui disait que la tâche ne serait pas aussi facile… Lorsqu’elle arriva sur place, elle vit qu’elle n’était pas seule dans la boutique et qu’un jeune homme venait justement d’y entrer. Lorsqu’elle pénétra dans l’endroit, le jeune homme se dirigeait vers le comptoir, il semblait déterminé comme s’il savait déjà ce qu’il cherchait. Mais, la blondinette n’y fit pas plus attention que cela et, ayant deux personnes au comptoir, elle décida d’attendre mais elle tendit l’oreille au cas où elle entendrait parler de ce que elle, elle cherchait. Évidemment, il y avait une chance sur beaucoup que ces deux personnes recherchent la même chose qu’elle mais ne sait-on jamais. Salomé n’avait pas l’intention que cela lui passe sous le nez…

La tueuse ne vit donc pas le jeune homme se faire bousculer et prêt à sortir son arme. Mais, heureusement pour eux tous, il n'en fit rien. Il se calma et laissa son arme dans son étui tandis que la jeune femme se dirigeait vers le comptoir. Prête à demander si la vendeuse avait l'objet recherché, ce précieux Croissant de Lune. Elle s'approcha du comptoir et posa la question à la jeune femme :

« Bonjour madame ! J'aimerais savoir si vous pouviez m'aider ! Je recherche un bracelet assez rare serti d'une perle en forme de croissant de lune ! Pouvez-vous m'indiquer où je peux le trouver ? »

Lâcha la jolie blondinette sans même se rendre compte qu'un autre homme cherchait à l'acquérir.

1. Le jeune homme en question entendit ce que demandait la blondinette à la vendeuse.
2. Le jeune homme n'entendit pas ce que la blondinette demandait à la vendeuse.

Salomé H. Miller a écrit:

« Bonjour madame ! J'aimerais savoir si vous pouviez m'aider ! Je recherche un bracelet assez rare serti d'une perle en forme de croissant de lune ! Pouvez-vous m'indiquer où je peux le trouver ? »

Lâcha la jolie blondinette sans même se rendre compte qu'un autre homme cherchait à l'acquérir.

1. Le jeune homme en question entendit ce que demandait la blondinette à la vendeuse.
2. Le jeune homme n'entendit pas ce que la blondinette demandait à la vendeuse.

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Salomé & John

« Le Croissant de Lune d'Artémis. »

Heureusement, John se ressaisit rapidement, juste avant de commettre un acte irréparable. Ô, il n’aurait probablement pas tiré sur la personne qui venait de le bousculer, mais s’il avait sorti son arme, il se serait fait repéré, catégorisé et peut-être même jeté dehors, et dans ce cas-là, il pouvait dire adieu au fameux bracelet qu’il était venu chercher. Et puis, bien qu’en période de rébellion face à l’autorité de sa mère, de Cameron ou encore de son oncle, le lycéen avait bien apprit sa leçon sur le fait d’être toujours le plus discret possible et de ne pas attirer l’attention sur soi, qui était une des règles de bases pour leur survie à tous.

Alors qu’il époussetait plus machinalement que par réelle nécessité, sa veste et son jean, tout en se relevant, il repéra une tornade blonde qui passa devant lui sans même lui prêter attention, pas un regard. N’ayant aperçu d’elle que sa chevelure blonde et son dos, il crut un instant que c’était Riley, son cœur se pinça en sa poitrine. La demoiselle devenait au fil des jours de plus en plus importante dans la vie de John, elle était ce qui lui permettait de ne pas complètement péter les plombs, d’avoir un semblant de vie normale, et il ne tenait absolument pas, en aucun cas à la mêler à ses histoires de cyborgs, de fin du monde ou autre. Alors quand il crut dans un premier temps que c’était elle, son premier réflexe fut de se mettre en retrait afin qu’elle ne l’aperçoit pas, même s’il avait au fond de lui très envie de la voir. Avec du mal, il se retint, après tout ils avaient déjà passé l’après-midi entière ensemble, ils ne s’étaient quittés qu’à peine une ou deux heures plus tôt, il saurait bien résister jusqu’au lendemain.

Puis lorsque la demoiselle s’adressa à la personne qui se tenait derrière le comptoir de la boutique, il se ressaisit, et surtout ne reconnut pas la voix de la belle Riley, ce n’était donc pas son amie qui se trouvait là, et à vrai dire il ne s’en trouvait que plus soulagé, comme en attestait le soupir qui s’échappait d’entre ses lèvres, le jeune homme n’avait clairement pas les idées à se focaliser sur la protéger, au cas où quelque chose se passerait mal. S’il n’avait pas entendu clairement ce que la blonde venait de demander à la vendeuse, il se serait mis une claque, le voilà qu’il se mettait à penser comme sa mère, et ça, il ne le voulait pas, absolument pas. John n’en revenait pas. Combien y’avait-il de chance pour qu’une autre personne se présente le même jour et à peu près à la même heure que lui, et portant un même intérêt pour le même objet ? Faible, on est bien d’accord. C’était vraiment pas de chance, il pourrait protester, après tout, il avait été là avant elle, et s’il ne s’était pas fait bousculer, son tour serait venu avant celui de cette jeune femme, en même temps elle devait être majeure vu son allure, et lui petit lycéen de seize ans que pourrait-il faire contre une adulte dans l’achat d’un bracelet si rare. Il n’avait que peu d’argent, ils n’en n’avaient jamais eu beaucoup, faisaient avec le minimum, alors il pouvait oublier l’argent de poche comme la plupart des autres adolescents. Il avait commençait à mettre un peu de côté quand il le pouvait depuis qu’il s’était mis en tête de se procurer se fameux bracelet, mais cela restait peu tout de même. Il hésitait alors grandement sur ce qu’il devait faire à présent.

=> Action 1 : John décida de se rapprocher plus ou moins discrètement pour écouter un peu plus la conversation entre la blonde et la vendeuse.
=> Action 2 : John s’interpose et s’incruste dans la conversation pour tenter tout de même sa chance.

John Connor a écrit:

C’était vraiment pas de chance, il pourrait protester, après tout, il avait été là avant elle, et s’il ne s’était pas fait bousculer, son tour serait venu avant celui de cette jeune femme, en même temps elle devait être majeure vu son allure, et lui petit lycéen de seize ans que pourrait-il faire contre une adulte dans l’achat d’un bracelet si rare. Il n’avait que peu d’argent, ils n’en n’avaient jamais eu beaucoup, faisaient avec le minimum, alors il pouvait oublier l’argent de poche comme la plupart des autres adolescents. Il avait commençait à mettre un peu de côté quand il le pouvait depuis qu’il s’était mis en tête de se procurer se fameux bracelet, mais cela restait peu tout de même. Il hésitait alors grandement sur ce qu’il devait faire à présent.

=> Action 1 : John décida de se rapprocher plus ou moins discrètement pour écouter un peu plus la conversation entre la blonde et la vendeuse.
=> Action 2 : John s’interpose et s’incruste dans la conversation pour tenter tout de même sa chance.

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La belle tueuse n’avait pas hésité un seul instant à demander à la vendeuse si elle avait bien le bracelet qu’elle recherchait. Il y avait tellement peu de chance que dans ce magasin, il y ait des gens qui le recherche également qu’elle n’avait pas pris la peine de faire sa demande à haute voix. Quelle chance y avait-elle qu’elle tombe sur quelqu’un qui recherchait ce bracelet en même temps qu’elle, le même jour et la même heure ? Donc, la blondinette ne s’était pas méfiée, elle s’était lancée parce qu’elle ne savait pas à quoi ressemblait ce bracelet, juste ce qu’il était. Alors, elle s’était adressée directement à la vendeuse qui n’était occupée avec personne d’autres. Mais alors que la jeune femme lui répondait, la blondinette vit arriver un jeune homme qui s’interposa entre les deux femmes et écouta la conversation des deux jeunes femmes. Au départ, la blondinette ne fit pas attention à lui, pensant qu’il attendait son tour tout simplement. Mais au fur et à mesure que la vendeuse lui donnait des indications, elle vit le jeune homme se rapprocher, s’intéresser de trop près à ce qu’elles se disaient. La belle tueuse se tourna vers lui, haussa un sourcil et le regarda de haut en bas. Il s’agissait d’un adolescent – en tout cas, il faisait jeune – et sa curiosité s’agrandit. Qu’est-ce qu’un ado faisait dans un endroit si cher ? S’il devait acheter un bijou, ça n’aurait certainement pas été dans une boutique si onéreuse. Peut-être se trompait-elle mais quand on voyait la clientèle, les adolescents étaient peu représentés. La blondinette fronça les sourcils tout en lui demandant :

« Ca vous embêterait de vous occuper de vos affaires ? »

Son ton était assez froid mais on n’était jamais trop prudent, elle n’avait aucune envie que ce bracelet lui échappe. Elle le voulait et elle l’aurait, cet adolescent trop curieuse ne lui chiperait pas sous le nez juste parce qu’il l’aurait trouvé assez beau pour sa petite amie du moment. Pour une bêtise aussi grande, Salomé ne voulait pas perdre l’occasion de trouver cet objet. Elle n’attendit pas de voir si, réellement, il était parti s’occuper de ses affaires et reprit sa conversation avec la vendeuse. Elle n’avait pas peur, elle était confiante et se disait qu’il aurait eu peur de son regard. Elle tuait les vampires, elle pouvait se montrer si forte et dangereuse alors, elle n’avait rien à craindre d’un simple adolescent. Sauf qu’il n’était pas un simple adolescent, il était plus que cela. Mais ça, la blondinette ne pouvait pas le savoir, elle ne pouvait pas non plus savoir qu’il voulait absolument ce bracelet pour la même raison qu’elle. Pourtant, dans ce monde où elle évoluait, il n’était pas difficile de savoir que les apparences étaient trompeuses. Parfois, un enfant pouvait être devenu un vampire parce qu’il avait été mordu par l’un d’eux quand il était enfant. Mais, elle avait tort et quand la jeune femme lui indiqua l’endroit où se trouvait l’objet, elle s’y rendit immédiatement mais le jeune homme n’avait pas perdu une seule miette de tout cela. Au moment où la vendeuse se mit en route vers l’armoire où elle pensait que le bijou se trouvait, Salomé la suivit mais elle ne fit plus attention au garçon qui était pourtant sur le qui-vive.

1. Le jeune homme arriva avant elle devant l’objet.
2. Salomé réussit à arriver devant l’objet avant le jeune homme.

Salomé H. Miller a écrit:

Au moment où la vendeuse se mit en route vers l’armoire où elle pensait que le bijou se trouvait, Salomé la suivit mais elle ne fit plus attention au garçon qui était pourtant sur le qui-vive.

1. Le jeune homme arriva avant elle devant l’objet.
2. Salomé réussit à arriver devant l’objet avant le jeune homme.