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Kate tourna les yeux vers lui et...

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Assit au bureau qui était face à celui de Beckett, l’écrivain regardait les photos des scènes de crime. Ca faisait déjà un mois que la personne qui était baptisé le Copycat sévissait en ville et il n’avait pas d’indice. Pour Castle ça avait été une sorte de jeu au départ. Pouvoir découvrir que les crimes étaient des crimes déjà commis. Seulement, au vu des horreurs fait aux corps, il avait vite déchantés. Alors, il avait décidé d’être aussi professionnel que l’équipe et il avait vu arriver une équipe du FBI. Il en avait entendu parler, mais c’était la première fois qu’il faisait leur connaissance. Il avait vu d’abord Aaron Hotchner, le chef, puis, il avait fait la connaissance des autres agents. Mais il avait eu le plaisir de voir Veronica Mars, une jeune femme qu’il connaissait déjà mieux. Par la suite, il avait vu que Kate était proche de l’agent Prentiss. Une jeune femme agréable, mais qu’il ne connaissait pas encore bien. Se concentrant sur les photos des scènes de crime, il soupirait, en essayant de trouver un simple indice sur un possible suspect. Il avait le profil donné par l’équipe venu les aider et tout était sur le tableau habituel de Kate. Plongé dans son travail, il ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait autour de lui, avant d’entendre son portable sonner. L’attrapant dans sa poche de pantalon, il vit le nom de sa fille s’afficher. Allant lui parler, se mettant à l’écart, dans la salle de repos, il parla avec cette dernière. Apparemment, ils n’avaient pas de bonnes nouvelles avec les corps. Rien de plus que ce qu’ils savaient déjà.

Tout en écoutant sa fille parler, il se demandait encore comment il avait pû accepter qu’elle travaille avec Lanie. Elle avait vu avec les corps des atrocités et il avait envie de la protéger, mais elle lui avait fait comprendre, très justement, qu’elle grandissait et qu’elle finirait par voir bien d’autres choses dans sa vie future. Il savait qu’elle avait raison, mais pour lui, elle serait toujours sa petite fille. La journée avait été longue et rien n’avançait. L’écrivain avait alors décidé de rentrer chez lui, au loft. Il s’était mit à écrire pour son prochain roman qui sortirait en septembre prochain. Beaucoup de pages étaient déjà accrochés au fil qu’il étendait dans son bureau. Il aimait travailler ainsi et il avait finalement réussit à bien avancer son manuscrit. Mais, il lui restait surtout la fin et il hésitait sur finir sur un rebondissement, comme pour son dernier livre, ou finir bien. Mais avant qu’il n’ait pû se poser plus la question, il était en train de dîner en famille, avant d’aller se coucher. Le lendemain matin, il entendit son portable sonner et il grogna. Il n’avait pas envie de décrocher, mais il soupira et attrapa l’appareil, ne faisant pas attention au nom inscrit sur l’écran. Entendant la voix de sa fiancée, il regarda dans le lit, à côté de lui et vit qu’elle n’était pas là et comme la place était froide, il en conclut que ça devait faire un moment qu’elle était partit.

Après l’avoir écouté, il expliqua qu’il arrivait et il alla prendre une douche rapide, s’habilla et partit en ville. Il passa prendre deux cafés, comme à chaque fois et il partit vers la scène du crime. Là-bas, il remarque les personnes qui se trouvaient tous au même endroit. Kate lui avait parlé du DirtyNow Magazine. Il connaissait plutôt bien l’endroit. Il avait donné des interviews pour ce magasine et puis il avait quelque contact avec certains journalistes. Avançant vers les bandes jaunes, il salua quelques policiers qu’il connaissait et il vit alors le regard de sa partenaire. Fronçant les sourcils, il chercha une réponse dans son comportement, mais il la vit alors sortir son arme et la pointer vers lui. Pensant qu’elle rigolait, il leva les mains sn souriant, mais il entendit bien vite des cris et il arrêta de faire l’imbécile et tourna la tête, pour apercevoir …

Richard Castle a écrit:

Pensant qu’elle rigolait, il leva les mains sn souriant, mais il entendit bien vite des cris et il arrêta de faire l’imbécile et tourna la tête, pour apercevoir

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Biiiiiiiiiip Biiiiiiiiiiiiiiiiip Biiiiiiip

Une sonnerie de téléphone résonnait dans la tête de la jeune femme. Encore endormie, la jeune femme ne se rendait pas compte qu’il s’agissait de son portable qui sonnait. Quand elle comprit qu’il s’agissait de la réalité et non pas d’un rêve, elle se réveilla totalement mais péniblement. Lorsqu’elle regarda le numéro qui venait de l’appeler, elle remarqua qu’il s’agissait du boulot. La belle Veronica souffla, elle n’allait pas encore pouvoir avoir une journée tranquille en ce nouveau jour qui pointait son nez. Il était à peine six heures du matin et elle devait déjà se mettre en route pour une histoire sordide. Parfois, la blondinette se demandait si elle n’aurait pas dû continuer à être une simple détective privée. C’était bien plus marrant et elle aidait autant de monde, non ? Bon, avouons-le, elle avait choisi cette voie en connaissance de cause vu qu’elle y avait fait un stage. Malgré tout, elle se demandait comment elle tiendrait sur le long terme. Est-ce qu’au bout d’un moment, on s’y faisait à tous ces crimes odieux ? Ou est-ce que l’on devait toujours vivre avec ces cauchemars ? Veronica venait d’apprendre qu’un monde surnaturel existait et il lui semblait que parfois, les choses qu’elle voyait dans son boulot était pire que tous ces monstres qui existaient…. La jeune agent reprit son téléphone et rappela son patron, Aaron Hotchner pour qu’il lui explique la situation.

« Veronica, le Copycat est de retour ! Rendez-vous à New York, près du QG du magazine DirtyNow, le corps a été retrouvé là-bas ! »
« Très bien ! J’arrive de suite ! »

La blondinette raccrocha mais tout d’un coup, elle était un peu plus motivée. Ce meurtrier était un homme que la BAU traquait depuis pas mal de temps et il fallait qu’ils mettent un terme à ses agissements. C’était cela la raison de son travail à la division comportementale de la BAU. Très vite, la jeune femme prit sa douche, s’habilla, prit une ou deux gorgées de café avant de prendre ses affaires pour se rendre sur la scène du crime. Elle savait qu’elle y rencontrerait Kate Beckett et le département de police de New York puisqu’ils étaient aussi sur l’affaire depuis quelques mois. Elle y verrait aussi Castle, un écrivain qu’elle appréciait énormément et qui était sur les affaires de Kate. Veronica s’entendait très bien avec les deux personnages mais il était certain que lorsqu’ils étaient ensemble sur une affaire, les choses étaient plus tendues… Le FBI et la police départementale ne s’entendait jamais très bien, c’était bien connu. Heureusement, une fois le soir venu, les deux femmes pouvaient oublier qu’elles étaient de deux départements différents.

Lorsque la belle blondinette arriva sur place, une effervescence était déjà présente. Une foule de gens se pressait autour de la scène de crime, ce qui fit hausser les sourcils à la jeune femme qui ne supportaient pas tous ces curieux. Et pourtant, il y avait quelques années, elle faisait partie de ces gens qui aimaient savoir ce qu’il se passait mais seulement quand elle était concernée par une affaire ou si elle avait été touchée de près par l’événement. Ça avait été le cas lorsqu’on avait retrouvé le corps de Lily, sa meilleure amie. Elle s’était précipitée vers la maison où avait été retrouvé son corps, chez les Kane et elle avait été rattrapée par son père, le chérif de la ville parce qu’il valait mieux qu’elle ne voit rien. Il fallait l’avouer, la jeune femme trouvait cela morbide de s’intéresser à ce genre de scène de crime juste par plaisir… Mais ici, la foule semblait crier et reculer, comme si quelque chose venait d’arriver. Les gens reculaient et alors qu’ils partaient tous dans la même direction, elle remarqua un jeune homme partir dans un autre sens. Il espérait ne pas se faire remarquer mais ça n’était pas le cas, la blondinette avait remarqué que ce n’était pas normal. Le type marchait la tête baissée, il semblait être pressé de quitter la scène du crime… Alors que Vero se mettait en route pour le suivre, elle vit que Kate Beckett et Richard Castle étaient déjà là et eux aussi semblaient avoir remarqué le jeune homme qui quittait la scène de crime. C’était d’ailleurs Beckett qui avait créé la panique dans la foule. Sans se soucier de ces deux-là, la jeune femme se mit à suivre le type qui semblait l’avoir remarquée puisque son pas se fit plus pressant… Elle se mit alors à crier :

« FBI ! Ne bougez plus ou je tire ! »

Le type se mit alors à courir et Veronica se mit à courir à son tour pour le rattraper. Alors qu’il prenait de l’avance sur elle, elle tira…


1. La balle le toucha dans la jambe mais il continua à courir, plus lentement.
2. Il évita la balle et continua sa course folle.

Veronica Mars a écrit:

Le type se mit alors à courir et Veronica se mit à courir à son tour pour le rattraper. Alors qu’il prenait de l’avance sur elle, elle tira…

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Rien de mieux qu’un café pour vous réveiller le matin. Il était bien trop tôt lorsque mon téléphone portable nous tira du lit Sarah et moi. Beckman demandait à nous voir au Château dans une heure très exactement. Et cela faisait un bon quart d’heure que j’observais ma tasse à café, comme si c’était la chose la plus insignifiante au monde. Je n’arrivais pas à me réveiller, mais alors pas du tout. Je sentis deux bras entourer amoureusement mon cou et une tête aux cheveux blonds contre ma joue gauche. Un léger sourire s’étira sur mon visage tandis que je continuais à végéter sur ma chaise. Sarah essayait tant bien que mal de m’aider à me réveiller. Seulement, j’étais tellement bien là tout de suite que je n’étais pas prêt à bouger de suite. Je n’étais d’ailleurs même pas en état de répondre à ses questions, contentant simplement de grogner doucement en modulant un peu lorsque quelque chose me faisait plaisir ou quelque chose m’interpellais.

Ce ne fut uniquement lorsque Sarah m’indiqua qu’une demi-heure s’était écoulée que je commençais à boire mon café à la hâte, prendre une tartine froide sur la table et fonçais dans la salle de bain. Je pouvais voir le sourire amusé de Sarah alors qu’elle était tranquillement assise sur le canapé, prête, à m’attendre. Enfin habillé, et vérifiant que j’avais le droit de me poser pour une poignée de minutes, je ne pus m’empêcher de vouloir faire une plaisanterie. Enfin, si on voulait.

« - Je suis beau hein ma chérie, dis-je à Sarah en me présentant à elle en imitant un tombeur de ses dames. Alors que je n’étais qu’en jean, converses et t-shirt et que je posais ma main gauche de façon ridicule sur mon menton. Et bonjour au fait. »

Sarah me gratifia seulement d’un baiser et nous allâmes rapidement au Château. Lorsque le Général Beckman apparut sur la télévision principale du Château, nous venions à peine d’arriver. Casey et Morgan étaient arrivés quelques minutes avant nous et aucun ne pouvait nous dire le pourquoi de cette réunion aussi matinale.

« - Equipe Bartowski, je sais que vous n’êtes pas habitués à ce type de mission mais il s’agit d’une mission de la plus haute importance. Depuis quelques temps, un serial killer sévit dans les rues de New York et se fait appeler H. H. Holmes. Des agents du FBI et de la 12° sont sur le coup. Seulement, et parce que les ordres viennent d’en-haut, il nous faut des agents sur place. La mission sera la suivante. Colonel Casey, Grimes et Agent Walker serez dans le van en train de surveiller l’Agent Bartowski, qui se fondra dans la masse de curieux. Je préférerais que dans un premier temps, aucun des agents sur place ne sache que vous êtes là. »

Le général continua dans son explication. Elle ne voulait pas que Casey s’infiltre car il avait beaucoup trop de différends avec le FBI. Sarah était le type de femme que ce cinglé tuait alors elle ne voulait pas la mettre en danger, sous les protestations de cette dernière. Morgan n’était évidemment pas prêt pour ce genre de mission. Alors il ne restait plus que moi. Seul sans les autres, même s’ils seraient dans le van à m’indiquer des éléments de scène que je pouvais rater. Il ne restait plus qu’à aller à New York.
Lorsque nous arrivâmes sur la scène du crime, beaucoup de monde restait agglutiné devant les barrières, à voir ce qui se passait en bon curieux ou à vouloir accéder à leur immeuble. Je plaçais l’oreillette dans mon oreille gauche et j’entendais déjà la voix de Sarah.

« - Chuck, tu m’entends ? Ça va aller, on est là. »

Je hochais de la tête tandis que je mettais les lunettes spéciales pour leur offrir un visuel de ce que je voyais, en plus des caméras du van. Je vérifiais que je n’avais pas oublié quelque chose d’important avant de bouger d’un centimètre. Gilet pare-balles, ok. Pistolet à fléchettes tranquillisantes, ok. Intersect, toujours là. Je pouvais y aller.
En avançant, je reconnus Castle sur la scène de crime avec sa partenaire, que je ne connaissais que de très loin. Je restais à une distance raisonnable, dans l’ombre et dans la foule, pour ne pas qu’il voit mon visage. Je devais rester discret, ordre du général. Mais alors que la foule était calme quelques instants plus tôt, elle commença à se séparer, dans les cris et la peur. Et je vis un homme courir, une voix un peu plus que familière crier qu’elle était du FBI et un coup de feu. Le type et une chevelure blonde qui appartenait à Veronica Mars me passèrent devant, même si l’homme ralentissait, venant de se prendre une balle dans la jambe. Au lieu d’utiliser une de mes fléchettes, je décidais de le prendre en embuscade. Car s’il était coincé par moi d’un côté et par Veronica de l’autre, il ne pourrait pas s’échapper.
Alors que j’entendais Sarah ronchonner par la présence de Veronica, aussi blonde et proche du type de fille auquel le serial killer s’attaquait qu'elle et Casey me disant d’essayer de tirer, je me mis à courir.

« - Au lieu de râler ou de me dire de tirer, y’en a pas un qui peut me dire où il a tourné ? Je vais essayer de le coincer dans une ruelle.
- Tourne à gauche Chuck, maintenant. »

Morgan me guida pendant une poignée de minute, jusqu’à ce que Veronica et moi le coincions dans une rue sans issue. Il nous le fallait vivant, si bien qu'elle me laissa faire. Je décidais alors de tirer une de mes fléchettes...

1. Je rate ma cible. Il fait tomber quelque chose de sa poche et réussit à s'échapper, via la bouche d’égout.
   
2. Je le touche mais il reste debout, à nous défier du regard, sortant quelque chose de sa poche.

Charles I. Bartowski a écrit:

Je décidais alors de tirer une de mes fléchettes...

Emily Prentiss a écrit:

Je me précipitai alors vers l’endroit où le coup semblait retentir tout en sortant mon arme. Cependant, je ne réussissais pas à voir d’où il semblait provenir. Je pris mon téléphone dans les mains, pour appeler Hotchner, quand tout à coup :

Kate Beckett a écrit:

Kate lui passa les menottes et le fit tourner pour pouvoir sa tête, son visage... Un visage presqu'enfantin, le gamin ne devait pas avoir plus de quinze ans, qu'est ce qu'il foutait là ? Elle regarda les autres agents qui étaient venus plus près et elle posa la question que tout le monde se posait.

« Pourquoi ? »

Cette nouvelle enquête était complexe et il y avait plusieurs services qui y travaillent. L’écrivain avait fait la connaissance des profileurs et il devait avouer que c’était un groupe de personne qui l’intéressait. Il avait d’ailleurs souvent parlé avec Veronica. Il l’aimait bien et elle était une de ses sources pour écrire certains personnages et surtout être sûr de ne pas dire de bêtises. Bref, alors qu’il avait été prévenu qu’une autre victime avait été tuée, il avait été prendre deux cafés comme toujours pour rejoindre Beckett. Seulement une fois là-bas, il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Kate avait son arme vers lui, mais au vu des bruits généraux, il comprit que ça n’était pas contre lui qu’elle en avait, mais quelqu’un pas loin. Voyant une personne s’éloigner, le plus discrètement possible, il comprit que quelque chose n’allait pas et visiblement la police et le FBI semblaient s’entendre sur ce point, vu qu’ils allèrent vers l’homme qui voulait se fondre dans la masse. Voyant alors Kate partir, elle lui demanda de rester pour que la scène du crime reste à eux, mais il ne voulait pas la laisser seule. Même si lui n’était pas armé ou n’avait pas son gilet par balle, il s’en fichait bien, il voulait juste être là, quitte à se prendre une balle pour protéger sa partenaire. Lâchant les cafés qu’il avait à la main, il fit signe à deux policiers de prendre en compte les propos de Beckett et donc de garder la scène de crime dans les mains de la police et personne d’autre.

Suivant alors les mouvements, il vit Veronica commencer, puis d’autres personnes. Chuck et Emily, ainsi que Kate. Tous semblaient ne pas réussir à avoir le dessus sur le suspect qui n’était pourtant pas loin. De son côté, il aurait pû intervenir, mais bon, n’ayant rien pour se défendre que la parole, ça n’était pas la meilleure chose, surtout si l’autre en face était armé. Il resta donc derrière Kate et avança prudemment jusqu’à ce qu’il voit qu’Emily avait été percuté volontairement et que le garçon en question se fasse avoir par Kate. Il admira sa souplesse et sa façon de faire, mais il se concentra quand il vit que le garçon sortait un bout de papier de sa poche. Tournant la tête vers Kate, il lui demanda avec leurs regards s’il pouvait s’approcher pour attraper le papier et elle accepta. Restant sur ses gardes, il prit le papier et le déplia, lisant ce qu’il y avait décrit et il fronça les sourcils. Levant la tête, il voyait que le garçon ne semblait pas du tout avoir peur et qu’il se fichait pas mal d’être arrêté. Puis, il regarda les personnes présentes autour de lui et se mit à lire.

Ne pensez pas m’avoir aussi facilement. Vous allez devoir vous dépêcher, sinon vous aurez d’autres victimes sur la conscience, mais n’oubliez pas que si vous êtes sur mon chemin, vous finirez comme elles.

Relevant alors la tête vers Kate, Emily, Veronica et Chuck, il ne fut pas très à l’aise. Il n’aimait pas les menaces de mort et franchement il aurait préféré s’en passer pour une fois. Posant le regard sur le garçon, il vit quelques policiers arriver pour le menotter et l’amener vers une voiture. Cette enquête allait être vraiment difficile, encore plus qu’il ne l’avait imaginé. Du coup, il soupira, se passant une main sur le visage et s’approchant de Kate pour voir si tout allait bien. Il jeta également un œil aux autres, préférant s’assurer qu’eux aussi allaient bien, avant d’entendre son portable sonner. L’attrapant, il vit qu’il avait un message et il commença le lire, avant de serrer les dents. Non seulement ce type envoyait des messages par des jeunes, mais en plus, il lui envoyait un message à lui. Ce type lui demandait s’il ne pourrait pas jouer les Rodney Alcala avec Emily et Veronica, mais surtout avec Kate. Pour l’écrivain, la partie devenait plus personnelle et il ne comptait pas le laisser s’approcher de ses amis ou ceux de sa fiancée et encore moins de sa partenaire. Rangeant son portable, il regarda autour d’eux, cherchant le moindre indice, avant qu’il n’entende un des policiers l’appeler. Surprit, il s’avança quand même. Apparemment le garçon qu’ils avaient arrêté voulait lui parler. Il s’approcha et le sourire qu’il lui fit, lui glaça le sang.

Vous avez reçu son message monsieur Castle ? Alors, qui allez-vous choisir ?

Le voyant hausser les sourcils, il serra à nouveau les dents, avant d’entendre Lanie crier …

Richard Castle a écrit:

Le voyant hausser les sourcils, il serra à nouveau les dents, avant d’entendre Lanie crier …

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Le type avait reçu la balle dans la jambe mais cela n’avait fait que le ralentir, à croire qu’il était un surhomme. Enervée de ne pas l’avoir arrêté, Veronica pesta contre elle-même et contre le type. Elle devait encore faire ses preuves et l’arrêter aurait certainement pu l’aider à montrer de quoi elle était capable… Alors qu’elle courait à ses trousses, elle vit apparaître Chuck de l’autre côté de la rue, tendant une embuscade au suspect. Malgré tout, il réussit à trouver une issue et Bartowski se mit à sa poursuite suivie de Veronica qui venait de les rattraper tous les deux. La blonde et son ami finirent par le coincer dans une ruelle mais il fallait qu’il reste vivant, il fallait lui demander pourquoi il avait fui comme cela. Était-il l’assassin qu’ils recherchaient ou bien était-il simplement un complice. Quel qu’il était, il savait quelque chose sinon, il n’aurait pas fui. Alors que la blondie réfléchissait à un plan d’attaque, Chuck envoya une fléchette sur le type qui s’engouffra dans la bouche d’égout tout près… Veronica s’énerva encore une fois, ce type était une vraie plaie, ils auraient déjà dû l’avoir depuis longtemps… Alors que la belle agent s’engageait déjà vers la bouche d’égout, elle entendit une voix qu’elle connaissait bien :

« Jolie tir Veronica mais malheureusement, ça ne l’a pas stoppé ! L’un de vous deux a-t-il pu voir à quoi il ressemblait ? »

C’était Prentiss, sa collègue, qui s’approchait d’eux, elle se retourna et fit une grimace, elle savait qu’elle aurait dû faire mieux, surtout devant une de ses supérieurs…

« Grand, brun, assez banal mais il a une balle dans la jambe maintenant, il va perdre beaucoup de sang ! J’imagine que c’est toujours ça de pris ! Sinon, il a aussi un grand tatouage sur le bras, une espèce d’étoile de David ! »

Emily semblait avoir trouvé un objet là où se trouvait le suspect, tout près de la blondinette. Emily prit l’objet délicatement pour éviter de le contaminer et Veronica s’approchait d’elle pour voir également ce qu’elle avait trouvé. C’est alors qu’un coup de feu résonna un peu plus loin. A la suite de sa collègue, Vero se mit à courir vers l’endroit d’où venait le bruit. Elles avaient sorti leur arme, prêtes à dégainer en cas de problème. Il fallait se méfier du jeune homme, il semblait avoir de la suite dans les idées. Alors que les deux femmes – certainement Chuck aussi mais Vero ne faisait plus attention à ce qui se passait derrière elle – cherchaient à trouver l’endroit exact d’où venait le bruit et ce qu’il s’était passé, Prentiss se fit bousculer par un homme et la pièce à conviction qu’elle venait de ramasser s’écrasa au sol et fut écrasée par une voiture… Cette histoire était mal embarquée, depuis le début, tout était en faveur du suspect… Très vite, Veronica reconnut le suspect, celui qui venait de bousculer sa collègue était le suspect.

« C’est lui ! C’est notre suspect ! »

Cria la blondinette avant de se mettre à courir derrière lui, avec sa jambe blessée, il courait moins vite et elle espérait l’attraper quand elle vit qu’une tête connue l’arrêta tout en douceur. Vu que Kate était en habits de civil, elle passait facilement pour une personne qui ne faisait pas partie des forces de l’ordre. Elle l’attrapa et le plaqua à terre, le menotta tandis que la blondinette s’approchait d’eux.

« Quelle violence, Beckett ! »

Dit la blondinette avec un petit sourire sur le visage. Néanmoins, ce type qui semblait plus jeune que ce qu’elle pensait. Alors que Prentiss s’approchait à son tour, Kate posa la question que tout le monde se posait :

« Pourquoi ? »

C’est alors qu’elle remarqua que Castle était là aussi. Etrangement, elle n’avait pas encore fait gaffe au fait qu’il était là. Elle n’avait fait attention qu’au suspect et à Beckett qui avait attrapé ce même suspect. C’est au moment où Richard se rapprocha du garçon pour lui prendre un papier qu’elle remarqua sa présence. Etrangement, elle aurait dû le voir plus tôt vu qu’il n’était pas du genre à rester tranquille dans son coin et qu’on le remarquait très vite. Un peu comme Chuck qui jusque là était plus calme que d’habitude…

Citation :

Ne pensez pas m’avoir aussi facilement. Vous allez devoir vous dépêcher, sinon vous aurez d’autres victimes sur la conscience, mais n’oubliez pas que si vous êtes sur mon chemin, vous finirez comme elles.

Castle se mit à lire tout haut le papier qu’il venait de prendre du garçon qui était déjà en train d’être embarqué dans une voiture de police. Cette affaire commençait à devenir vraiment longue et surtout très difficile pour les nerfs de la belle Veronica. Depuis qu’elle avait commencé cette affaire avec l’équipe du BAU, elle avait eu du mal à penser à autre chose. Ce type était un vrai boucher et elle n’avait qu’une idée en tête : trouver des indices pour mettre fin à ses crimes horribles…

« L’enfoiré ! Il s’est bien moqué de nous ! Vous pensez qu’il est encore là ? »

Alors que blondie finissait sa phrase, une sonnerie de téléphone retentit et Castle sortit son portable. Intriguée, Veronica vit qu’il grimaça quand il eut fini de lire le message. Après cela, un flic l’appela et il s’approcha du jeune homme à qui il parla.

« Mais qu’est-ce qu’il se passe là ? »

Demanda Veronica, il était clair qu’il y avait un truc avec Castle et le jeune homme, il recevait un message qui le mettait en rogne, il était appelé par le garçon, ça ne devait pas être une coïncidence… C’est alors qu’un cri se fit entendre au loin, Veronica, aux abois et prête à toutes éventualités se mit à courir vers le lieu du cri. Depuis son arrivée sur les lieux, ils avaient été baladés d’un lieu à un autre, clairement le type s’amusait avec eux… Le médecin légiste du département de Beckett était debout mais il n’y avait plus de corps… Le garçon avait servi de diversion, c’était certain et cela mit clairement en colère la blondinette qui lâcha pour la première fois depuis son arrivée au FBI sa colère :

« Salopard, où tu te caches ? Tu t’amuses au moins ? Parce qu’on te trouvera et tu payeras pour toi ! »

C’était un cri de désespoir, elle ne savait plus quoi faire mais sa colère était telle qu’elle avait besoin d’exulter tout cela… Un rire gras et méchant se mit à résonner, comme s’il sortait d’un haut parleur, Veronica se mit à regarder partout et aperçu au-dessus d’un mur des alentours une silhouette… Alors qu’elle regardait, une balle filait dans sa direction…

1. Veronica eut le temps de se retirer et évita la balle in extrémiste
2. Veronica n’eut pas le temps de se retirer et reçut la balle en plein bras.

Veronica Mars a écrit:

C’était un cri de désespoir, elle ne savait plus quoi faire mais sa colère était telle qu’elle avait besoin d’exulter tout cela… Un rire gras et méchant se mit à résonner, comme s’il sortait d’un haut parleur, Veronica se mit à regarder partout et aperçu au-dessus d’un mur des alentours une silhouette… Alors qu’elle regardait, une balle filait dans sa direction…